FEATURE : Médecine par fréquences (2ème partie) - Appareils : Farfelus ou dignes d'intérêt ?

Par Rob Verkerk PhD, fondateur, directeur exécutif et scientifique, Alliance for Natural Health International

Vous avez entendu parler d'un appareil révolutionnaire à base de fréquences dont la liste des maladies qu'il est censé guérir ferait frémir le chef de l'équipe de recherche et développement de Pfizer. Vous avez lu des dizaines de témoignages et la tête vous tourne encore. Certains concernent des patients atteints d'un cancer en phase terminale qui sont entrés en "rémission spontanée". D'autres proviennent de personnes tellement malades qu'elles étaient alitées en permanence - jusqu'à ce que le traitement par fréquence leur permette de marcher à nouveau. N'oublions pas non plus les athlètes qui l'ont utilisé et qui ont développé des pouvoirs surhumains.

Votre esprit critique vous dit que cela ne peut signifier que l'une des deux choses suivantes. Les témoignages sont ceux de personnes intensément satisfaites qui ont vécu ce que beaucoup qualifieraient de miracle. Ou bien ils ont été fabriqués de toutes pièces par des marketeurs trop zélés, désireux de se faire de l'argent.

Cela vous semble-t-il familier ?

Cet article a pour but de vous aider à vous y retrouver dans ce secteur en pleine expansion des appareils de médecine des fréquences, qui fonctionnent essentiellement à l'électricité. Nous ne traiterons pas ici de certaines modalités de la médecine des fréquences qui ne dépendent pas de la technologie, si ce n'est en passant. Il s'agit de l'acupuncture, du qigong, du reiki, de l'homéopathie, de la guérison par les mains, de la thérapie par les cristaux et de la guérison à distance. Ce domaine de la médecine énergétique subtile - aussi pertinent soit-il pour de nombreuses personnes - fera l'objet d'un autre article. 

Règles de diversité

Il s'agit d'un domaine où la phrase "pas tous [en l'occurrence, les dispositifs] sont créés de manière égale"est particulièrement pertinent. C'est également un domaine où, dans le cas de certains dispositifs, il n'est pas possible d'évaluer la sécurité ou les avantages parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de données techniques disponibles pour savoir ce que les dispositifs font réellement lorsqu'ils interagissent avec le corps humain.

Qui plus est, il s'est avéré que certains appareils relevant de la bannière amorphe des "appareils de médecine des fréquences" étaient nocifs. Cela est particulièrement évident dans le cas des appareils à champ électromagnétique utilisés quotidiennement et pendant de longues périodes par les physiothérapeutes dans le cadre de leur travail.

Peut-être ne devrions-nous pas être surpris par le potentiel de nuisance, étant donné que nous savons maintenant catégoriquement que certains champs électromagnétiques de faible intensité qui émettent des fréquences basses à moyennes, tels que ceux utilisés dans les lignes électriques, les routeurs wifi et les téléphones portables, peuvent également nuire, en particulier aux personnes électrohypersensibles. 

Cet article, qui suit Première partie qui vise à montrer pourquoi l'électromagnétisme et les fréquences qui en résultent sont inexorablement liés à la vie et à la santé, a été rédigé pour aider à démystifier le domaine rapidement émergent des dispositifs basés sur les fréquences, utilisés pour évaluer les aspects de la santé ou pour traiter le corps, que ce soit chez les personnes en bonne santé ou chez celles souffrant d'une affection spécifique.

Nous visons également à vous donner les catégories d'informations qui, selon nous, devraient être mises à la disposition de toute personne qui consent à utiliser un dispositif de ce type, conformément à l'un des principes les plus importants et les plus fondamentaux de l'éthique médicale, à savoir le consentement éclairé. Ce principe exige que les utilisateurs de dispositifs reçoivent des informations sur les risques et les avantages potentiels de l'intervention avant de l'utiliser. Si un praticien est impliqué, le consentement éclairé exige également que l'utilisateur soit informé des interventions alternatives possibles afin qu'il puisse exercer sa liberté de choix.   

Ce dont nous ne parlons pas beaucoup

Il existe une gamme incroyablement diversifiée d'appareils commerciaux utilisés dans le domaine de la santé qui reposent sur des fréquences. Nous ne parlerons pas, sauf en passant, de la multitude d'appareils électrothérapeutiques qui sont largement utilisés dans la médecine conventionnelle, en particulier en physiothérapie, certains depuis plus de 70 ans.

Il s'agit notamment d'une série de technologies qui utilisent des courants électriques (microcourants) pour déclencher les nerfs et les muscles et qui induisent souvent un effet thermique (chauffage), entre autres effets, comme la stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS), la stimulation électrique neuromusculaire (NMES), la stimulation électrique fonctionnelle (FES), l'iontophorèse (que nous avons mentionnée à propos des travaux de Robert Becker sur les ions d'argent et la guérison des articulations dans le document Première partie), la stimulation galvanique pulsée à haute tension (HVPGS), etc.

Les technologies également utilisées par les physiothérapeutes, que nous n'inclurons pas ici, sont des méthodes thermiques telles que les ultrasons thérapeutiques, car il s'agit d'ondes sonores qui génèrent des fréquences acoustiques et vibratoires, mais pas de champs électriques, magnétiques ou électromagnétiques, comme nous l'avons également expliqué dans la section Première partie. L'utilisation de la lumière intense des lasers, tels que la thérapie laser de bas niveau (LLLT) et la thérapie laser de haute intensité (HILT), fera également partie de notre liste de sujets de discussion.

Que nous reste-t-il donc ?

Nous nous concentrerons principalement sur la gamme d'appareils qui émettent de l'énergie électromagnétique et qui sont souvent capables de mesurer les faibles champs électromagnétiques du corps. Ce sont les types d'appareils qui sont de plus en plus utilisés dans la sphère de la médecine intégrative ou "alternative" et qui sont donc les plus susceptibles d'être rencontrés par les partisans de la santé naturelle et du bien-être.

Comme vous vous en souvenez peut-être, le Première partieEn effet, tout champ électromagnétique implique une interaction entre des champs électriques et magnétiques - et ces champs permettent le transfert d'énergie par le biais d'ondes électromagnétiques, et cette énergie peut avoir des effets profonds sur différents processus et structures du corps humain, de notre peau jusqu'à notre ADN.

Une question de qualité et de quantité

Si un appareil prétend pouvoir lire le champ magnétique du corps, il doit être incroyablement sensible, étant donné que l'énergie électromagnétique produite par le corps est extrêmement faible (ce qui ne veut pas dire qu'elle est sans importance) et que ses effets sont bien inférieurs au seuil thermique (échauffement). 

L'énergie thermique est bien sûr une question différente. Chacun de nous, en tant qu'adulte, émet environ 100 watts d'énergie, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cette énergie thermique, qui est responsable du maintien de notre température corporelle malgré la perte continue de l'environnement qui nous entoure, est générée principalement par toutes les réactions biochimiques associées à notre métabolisme qui, à leur tour, libèrent de l'énergie sous forme de chaleur.

Mais ce n'est pas cette énergie thermique qui, en fin de compte, contrôle les interactions des molécules, des atomes et des particules subatomiques individuelles d'une manière extraordinairement sophistiquée que nous connaissons sous le nom de "vie". C'est l'énergie électromagnétique, beaucoup plus faible et plus cohérente, que nous avons étudiée dans Première partieCette énergie contribue à créer l'énergie cristalline de notre biochamp qui, à son tour, fournit la matrice de l'être corps-esprit que nous considérons comme l'espèce humaine. 

Cette énergie électromagnétique est toujours émise sous forme d'onde et n'a pas besoin d'un support (comme l'air ou l'eau) pour se propager, ce qui explique pourquoi les ondes électromagnétiques peuvent voyager dans l'espace. C'est pourquoi les ondes électromagnétiques peuvent voyager dans l'espace, ce qui nous permet de voir les étoiles à l'œil nu, y compris celles de la galaxie d'Andromède, dont la distance est estimée à quelque 2,5 millions d'années-lumière. Rappelez-vous que lorsque vous observez ces étoiles, la lumière et l'image que vous voyez représentent des événements qui se sont déroulés il y a 2,5 millions d'années, avant l'apparition des premiers membres de notre genre. Homo est apparu sur Terre !

Ces ondes, qui sont le produit de champs électriques et magnétiques combinés, présentent cinq propriétés essentielles et interdépendantes :

1. Fréquence - le nombre de crêtes de vagues passant par un point donné par seconde, 1 Hz étant égal à un cycle de vague par seconde
2. Longueur d'onde - la distance entre chaque crête de vague (Fig. 1), mesurée généralement en mètres, millimètres ou nanomètres
3. Amplitude (hauteur) de l'onde (Fig. 1), qui est un déterminant de sa puissance ou de son intensité, souvent mesurée en milliGauss (mG) ou en unités Tesla.
4. Forme d'onde - la forme de l'onde, qu'il s'agisse d'une onde sinusoïdale lisse avec des crêtes et des creux arrondis ou d'une onde numérique en escalier, qu'elle soit continue ou pulsée, ou qu'elle change de forme au fil du temps
5. L'énergie - la quantité d'énergie transportée par l'onde qui dépend de sa fréquence et en particulier de son amplitude (hauteur de l'onde ; Fig. 1). Selon la formule de la théorie générale de la relativité d'Einstein E = mc2 nous rappelle que c'est l'énergie transportée par les ondes électromagnétiques qui peut être convertie en matière, et que la matière peut également être reconvertie en énergie. Les unités de mesure de l'énergie varient en fonction du type de champ mesuré. Elles comprennent le milliGauss (mG), le nanoTesla (nT), l'ampère par mètre (A/m), le microWatt par mètre carré (µW/m²), le volt par mètre (V/m) ou le débit d'absorption spécifique (DAS), c'est-à-dire la puissance absorbée par masse de tissu humain, exprimée en watts par kilogramme (W/kg).

Figure 1. Longueur d'onde et amplitude d'une onde électromagnétique (forme d'onde sinusoïdale). Source: Commission européenne.

Les ondes électromagnétiques - dans le vide - se déplacent toujours à la vitesse de la lumière (un peu moins de 300 millions de mètres par seconde). Pourquoi ? En termes simples, parce que c'est la vitesse de la lumière et que la lumière est une forme d'énergie électromagnétique, comme vous le verrez sur n'importe quel diagramme du spectre électromagnétique (voir "Spectre visible", Fig. 2).

Figure 2. Le spectre électromagnétique, montrant les longueurs d'onde (en mètres, y compris la taille des objets qui s'en rapprochent) ainsi que les fréquences (en Hz).

Trois paramètres clés d'une onde électromagnétique, à savoir la fréquence (figures 2 et 3), la longueur d'onde (figure 1) et l'énergie, sont liés mathématiquement, comme l'a proposé le grand scientifique écossais James Clerk Maxwell dans les années 1860 et 1870. Ainsi, si vous connaissez l'un des paramètres, vous pouvez calculer les deux autres en utilisant ce que l'on appelle les équations de Maxwell ou les équations de Maxwell-Heaviside.   

Bien que l'on puisse décrire toutes les énergies ou ondes électromagnétiques à l'aide de ces trois paramètres, une convention s'est développée en physique : la radio et les micro-ondes sont généralement décrites en termes de fréquence (Hz), l'infrarouge et la lumière visible en termes de longueur d'onde (mètres [m] ou nanomètres [nm]) et les rayons X et gamma en termes d'énergie (électrons-volts, eV). Les rayons X et les rayons gamma sont des formes de rayonnements ionisants, c'est-à-dire qu'ils transportent une telle énergie qu'ils peuvent arracher des électrons aux atomes et donc les ioniser. Un électron-volt est la quantité d'énergie cinétique nécessaire pour déplacer un électron à travers un potentiel d'un volt.

L'interrelation entre ces trois paramètres signifie toujours que plus la longueur d'onde est courte, plus la fréquence est élevée et plus l'énergie est importante. C'est pourquoi les ondes radio sont largement considérées comme sûres, alors que les rayons X et, dans une plus large mesure encore, les rayons gamma radioactifs, sont si dangereux.

Oh, si seulement c'était tout ce que nous avions besoin de savoir sur la physique pour comprendre les dispositifs basés sur les fréquences ! Il existe en fait une multitude d'autres paramètres qui modifient les effets biologiques des rayonnements électromagnétiques, ces paramètres étant spécifiques non seulement à la source de rayonnement, mais aussi à la condition et à l'état des cellules, des tissus, des organes et de l'organisme récepteurs. Il reste encore énormément de choses à expliquer. Mais ce que nous savons, c'est qu'un autre paramètre clé est la forme d'onde, qui tient compte de son schéma, de son caractère continu ou pulsé, et même de son caractère analogique ou numérique, le premier étant généralement lisse et semblable à une onde sinusoïdale, le second typiquement en escalier et en dents de scie (à moins qu'il ne soit converti en signal analogique grâce à un élément technologique spécifique appelé convertisseur numérique-analogique ou CNA). Les ondes électromagnétiques peuvent également être réfractées (courbées) dans des directions spécifiques lorsqu'elles pénètrent dans des milieux particuliers - et l'ampleur et la direction de la réfraction dépendent à la fois du type d'onde et du milieu exposé.

Les champs électromagnétiques (CEM) sont produits par toutes les formes d'équipements électriques ou électroniques, qu'il s'agisse d'une radio, d'un téléviseur, d'un ordinateur, d'un téléphone portable, d'un variateur de lumière ou d'un appareil de médecine des fréquences fonctionnant à l'électricité.

Figure 3. Classification du spectre électromagnétique par fréquence de la NASA, montrant à la fois le spectre radio et le spectre optique. Source: NASA

Unités de mesure du rayonnement électromagnétique

Malgré toutes ces caractéristiques différentes (et d'autres) des ondes électromagnétiques, il existe un certain nombre de mesures des champs électromagnétiques (CEM) qui peuvent être facilement mesurées à faible coût et qui nous donnent des informations essentielles sur leurs effets biologiques potentiels, en particulier, d'après ce que nous savons actuellement, sur leur potentiel de nuisance. Il s'agit des mesures suivantes

• Pour la composante magnétique du champ, la quantité d'énergie mesurée en milliGauss (mG) ou en nanoTesla (nT) (1 mG = 100 nT)
• Pour le composant électrique du champ, la quantité d'énergie mesurée en Volts par mètre (V/m)
• Pour la composante radiofréquenceLa quantité d'énergie mesurée en microWatts par mètre carré (µW/m²) qui comprend les CEM à haute fréquence (100 kHz à 300 GHz) utilisés dans les transmissions sans fil (téléphones portables, ordinateurs, écrans, téléviseurs, tours de téléphonie mobile, routeurs wifi, appareils Bluetooth, etc.)

Bien qu'il existe une multitude de normes différentes pour les limites d'exposition aux CEM fixées par différentes organisations dans différents pays, celles-ci sont généralement basées sur les effets thermiques et, par conséquent, les limites ont tendance à être extrêmement élevées et ne correspondent pas à ce que l'on sait des effets nocifs des rayonnements de radiofréquence. Les limites fixées par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) et celles de l'Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) par l'intermédiaire de son Comité international sur la sécurité électromagnétique (mis à jour en 2019) en sont des exemples.

L'ICNIRP a élaboré des valeurs limites d'exposition (VLE) et des niveaux d'action (LE) pour les champs magnétiques et électriques statiques et les champs électromagnétiques variables dans le temps qui ont été transposés dans la législation de nombreux pays, en particulier pour protéger les environnements de travail - comme dans l'Union européenne et par le biais de la réglementation sur le contrôle des champs électromagnétiques au travail (Control of Electromagnetic Fields at Work Regulations 2016) au Royaume-Uni. Il s'agit de limites pour la quantité d'énergie émise par la source de CEM et la puissance absorbée par unité de masse de tissu corporel.  

Toute personne préoccupée par l'électrosmog doit ignorer ces niveaux car ils ne sont basés que sur les effets thermiques, malgré les pressions intenses exercées par les scientifiques et les organisations de campagne pour inclure les effets non thermiques. De plus, les êtres humains et toutes les formes de vie sont exposés chaque année à un nombre croissant d'appareils émettant des CEM créés par l'homme, y compris des signaux numériques nouveaux pour la nature, dont il a été démontré qu'ils interfèrent avec les systèmes biologiques (voir les résumés des 2022 recherches d'Henry Lai sur le site web de Bioinitiative 2012).

>>> Téléchargez le livre de Graham Arthur 'Conseils pour réduire l'exposition aux CEM' qui a été créé spécialement pour aider les personnes à éviter de devenir électrohypersensibles ou à réduire les symptômes de l'électrohypersensibilité.

Tous les appareils électriques et électroniques vendus sur le marché européen (Espace économique européen, EEE) doivent porter le marquage CE. Ce marquage atteste que le fabricant s'est conformé aux normes européennes en matière de santé, de sécurité et de protection de l'environnement. Cela signifie généralement la conformité aux normes européennes en matière de compatibilité électromagnétique (c'est-à-dire qu'il répond aux normes établies dans la directive CEM de l'UE (2014/30/EU), qui s'applique à l'ensemble de l'EEE).

À titre d'intérêt (et d'amusement ?), étant donné que de nombreux produits électroniques proviennent de Chine, certains opérateurs chinois peu scrupuleux sont apparemment connus pour imprimer illégalement le marquage CE sur leurs produits sans s'assurer de leur conformité aux normes en vigueur. Ces entreprises sont souvent identifiables par l'utilisation de polices de caractères ou d'espacements de caractères incorrects et nous avons été informés que ces entreprises peu scrupuleuses croient à tort que "CE" est une abréviation de "Chinese Export" (exportation chinoise) !

Vous trouverez un marquage CE sur tous les appareils vendus sur le marché européen, à l'exception des plus "farfelus" (lire : potentiellement inefficaces ou dangereux), mais le problème est qu'il incombe au fabricant de se conformer aux normes en vigueur, et la question de savoir lesquelles sont pertinentes est controversée. De plus, il n'existe pas de normes spécifiques pour les dispositifs à base de fréquences directement liés à leur application dans le domaine de la santé, ce qui pousse certaines entreprises à se contenter de respecter les normes les plus basses, à savoir celles qui s'appliquent aux produits électriques et électroniques à usage domestique.

Le fait est qu'il n'est pas facile de faire preuve de diligence raisonnable lorsque le cadre permettant de s'assurer que les dispositifs ne causent pas de dommages est à moitié cuit ou bancal. Certaines entreprises se conforment à beaucoup plus de normes que d'autres, beaucoup ne précisent pas exactement à quelles normes elles se conforment, et certaines affirment (à tort) que la conformité au marquage CE signifie que leur appareil a été prouvé sûr pour l'usage auquel il est destiné. Ce n'est pas nécessairement le cas, car si la conformité CEM peut signifier que l'appareil n'émet pas de niveaux de rayonnement radioélectrique dépassant les normes ICNIRP sur lesquelles la directive est basée, cela ne signifie pas que l'appareil est sûr dans l'utilisation prévue en tant qu'appareil basé sur les fréquences.

C'est le même problème que nous rencontrons avec les téléphones portables. Les fabricants nous disent qu'ils sont sûrs parce qu'ils sont conformes à l'ICNIRP (qu'ils ont contribué à développer), mais nous savons aussi (comme nous l'avons vu plus haut) pourquoi ces normes sont nettement insuffisantes, d'où le problème répandu et croissant de l'électrohypersensibilité. Pour comprendre la sécurité, une évaluation beaucoup plus approfondie est nécessaire, en tenant dûment compte de la dosimétrie, qui est elle-même un domaine extrêmement difficile.    

Qui est votre meilleur ami ?

Pour beaucoup, il peut s'agir d'un chien. Mais il n'y a pas de mal à avoir un partenaire technologique - et espérons qu'il ne s'agit pas de votre téléphone portable ! Il s'agit d'un appareil que beaucoup d'entre nous peuvent utiliser pour mieux comprendre leur exposition au smog invisible et potentiellement nocif des CEM dont nous pouvons tous être entourés (en particulier par les téléphones portables !) - souvent sans le savoir. Oui, bien sûr, je parle d'un appareil de mesure des champs électromagnétiques.

Il existe dans le commerce de nombreux modèles et marques différents, mais j'ai personnellement trouvé que le Trifield TF2, très portable et fabriqué aux États-Unis, était particulièrement utile, avec une large gamme de fréquences et une bonne sensibilité. Il mesure les champs magnétiques (par exemple pour les lignes électriques, les appareils, les moteurs, les câbles dans les murs, etc.) et électriques (par exemple pour les lampes fluorescentes, les prises de courant, les interrupteurs, les variateurs) en mode standard et en mode pondéré (ce dernier signifie que les mesures deviennent plus sensibles dans la bande moyenne), ainsi que la gamme RF (radiofréquence) (par exemple pour les téléphones portables, les ordinateurs, les routeurs wifi, les micro-ondes, les transmissions radio/télévision).

Un appareil Trifield, ou un appareil similaire, peut s'avérer extrêmement utile pour mieux comprendre les CEM à votre domicile et sur votre lieu de travail. Si vous obtenez des valeurs élevées lorsque vous mesurez les champs RF, magnétiques ou électriques dans des endroits particuliers où vous passez beaucoup de temps, vous pouvez souvent apporter des modifications en déplaçant les équipements ou en éteignant certains d'entre eux lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Pour plus d'informations, consultez les conseils de Graham Arthur pour réduire l'exposition aux CEM, mentionnés ci-dessus.

Trifield suggère que les niveaux suivants pourraient constituer des seuils raisonnables pour des environnements "sans CEM" pour les trois champs suivants. Contrairement aux limites absurdes de l'ICNIRP, l'entreprise suggère que ces niveaux sont raisonnables parce qu'il n'existe aucune preuve de l'induction de problèmes de santé (même non thermiques) lorsque les niveaux sont inférieurs à ces limites :

• Champ magnétique : 3 mG standard, 5 mG pondéré
• Champ électrique : 50 V/m standard ou pondéré
• RF : 0,200 mW/m2 (mesure de champ), 1 000 mW/m2 (mesure de crête)

Démystifier les dispositifs de fréquence 

Notre table à manger étant dressée, après avoir couvert certaines des notions de base (appelons la partie ci-dessus notre entrée), nous allons maintenant nous pencher sur certaines des technologies existantes (préparez-vous maintenant pour le plat de résistance).

La première étape de mon voyage pour aider à démystifier le domaine m'a amené à construire une "taxonomie" des dispositifs qui couvre certains des types de dispositifs les plus courants ou les plus populaires qui sont disponibles dans le commerce. Cette démarche m'a amené à parcourir une grande partie de la littérature publiée, mais j'ai trouvé un article de journal et un site web particulièrement utiles pour identifier les technologies de fréquence qui ont été largement étudiées, certaines d'entre elles depuis plus de 70 ans.

L'article de revue auquel je faisais référence (et j'ai eu le grand plaisir de rencontrer l'une de ses auteurs, Tiffany Barsotti) est le suivant, ainsi que le site web :

>>> David Muehsam, PhD ; Gaétan Chevalier, PhD ; Tiffany Barsotti, MTh ; Blake T. Gurfein, PhD, "An Overview of Biofield Devices" (Aperçu des dispositifs de biochamp) Global Adv Health Med 2015 ; 4 (suppl) : 42-51.

>>> L'électrothérapie sur le web, compilé par le professeur Tim Watson, aujourd'hui à la retraite, des universités du Hertfordshire et de Lincoln, expert mondialement reconnu en électrothérapie. Le professeur Watson est également l'auteur du livre Électrothérapie : Pratique fondée sur des données probantes (2019, Blackwell), qui en est à sa 12e édition.

La taxonomie (inévitablement incomplète comme la plupart des taxonomies de systèmes complexes) est présentée à la figure 4.

Figure 4. Classification non exhaustive des modalités et thérapies basées sur les fréquences (le type/catégorie de thérapie est indiqué entre parenthèses).

En construisant cette classification, nous avons été surpris par le nombre de technologies basées sur les fréquences qui avaient déjà été adoptées par le courant médical dominant (pas nécessairement de manière exclusive), en particulier dans les domaines de la physiothérapie, de la neurologie et de la dermatologie (20 sur 31 = ~65%). Notez que pour chaque type d'appareil, il existe souvent de nombreux fabricants différents.

Ces informations vous permettent d'ignorer immédiatement toute tentative de dénigrement de la médecine des fréquences si l'on prétend qu'elle n'est rien d'autre qu'une pseudo-science marginale ! La classification indique clairement que ce n'est pas le cas ! Et tant que nous sommes sur ce point délicat, ne nous laissons pas abuser en pensant que la pseudoscience n'a jamais été associée qu'à la médecine alternative - il y en a des tonnes dans la médecine conventionnelle (nous y reviendrons un autre jour !).  

Mais pour nous qui croyons au pouvoir de la fréquence, voici la pilule qu'il nous faut vraiment avaler : la médecine des fréquences est de plus en plus acceptée comme base des technologies de diagnostic, mais elle a fait peu d'impression dans les domaines où elle pourrait être utilisée comme traitement de la maladie, si cela signifie qu'elle entrerait en concurrence directe avec les vaches à lait de Big Pharma ; pensez aux maladies cardiaques, au cancer, aux maladies infectieuses, à la dépression, à l'arthrite et au diabète. Vous n'aurez probablement pas besoin que je vous explique pourquoi. 

Entrer dans la fosse aux lions

Pour aborder la suite de notre voyage, nous devons pénétrer dans le monde complexe d'un marché partiellement réglementé qui s'étend entre le courant médical dominant et le secteur du bien-être, en interface avec la périphérie des domaines les plus "excentriques" de la médecine alternative (voir la figure 5 pour consulter une sélection de dispositifs qui ont fait l'objet de notre analyse).

Nous devons tenir compte du fait que le secteur opère dans une discipline scientifique en émergence rapide qui ne fait pas encore l'objet d'un consensus général et que, dans ce cadre, les acteurs sont souvent désireux de protéger leur propriété intellectuelle. Il arrive même que l'on assiste à une commercialisation éhontée et fantaisiste de dispositifs dont les fabricants savent qu'ils ne sont pas ce qu'ils prétendent être ou, ce qui est tout aussi grave, que les commercialisateurs ne savent pratiquement rien des spécifications techniques de ce qu'ils vendent.

Figure 5. Une sélection d'appareils à base de fréquences utilisés en médecine conventionnelle et dans l'espace bien-être.

Clé: A = Appareil de résonance BICOM (appareil à champ électromagnétique pulsé (CEMP)). B = Diathermie à ondes courtes (Diathermie à ondes courtes, émission continue). C = Homéopathie (autre). D = Thérapie magnétique (thérapie biomagnétique). E = Vitatec Vitalfield Devices (Global Diagnostics, Mito, DigiconPro) (appareils à champ électromagnétique pulsé (CEMP)). F = Photothérapie (Phototherapy). G = Rayonex Rayocomp PS 1000 polar 4.0 (thérapie par biorésonance). H = Resonant Light PERL (machines Rife à base de plasma). I = Thérapie par ondes de choc (vibrations/son). J = Machine de stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) (micro-courant). K = Générateur de champ tensoriel (autre). L = Ultrasons pulsés de faible intensité (LIPUS) (Ultrasons).

Crédits: ADispositif de résonance BICOM ; BDiathermie à ondes courtes ; DThérapie biomagnétique ; EVitatec Vitalfield ; GLe produit est un produit d'entretien, Rayonex Rayocomp PS 1000 Polar 4.0 ; H, Lumière résonnante PERL ; KGénérateur de champ tensoriel ; Lultrasons pulsés de faible intensité (LIPUS).

Au cours de nos recherches pour cet article, nous avons demandé des données sur certains critères techniques spécifiques identifiés par un chercheur de premier plan dans le domaine, le professeur Marko Markov PhD, scientifique bulgare. Le professeur Markov est l'auteur de plus de 14 livres, 192 articles scientifiques et 282 documents et communications courtes présentés lors de diverses réunions internationales sur le sujet. Parmi ses travaux, il est éditeur et co-auteur d'un ouvrage très instructif, Champs électromagnétiques en biologie et en médecine (2015, CRC Press/Routledge).

Dans son article de 2015 intitulé "La magnétothérapie du XXIe siècle" (Electromagn Biol Med, 34(3) : 190-196), Markov a déclaré :"En règle générale, les fabricants et les distributeurs de dispositifs magnétothérapeutiques ne fournissent pas suffisamment d'informations sur les caractéristiques de l'appareil. Dans la plupart des cas, ce n'est pas volontaire, mais par manque de connaissances sur les informations nécessaires aux cliniciens pour choisir correctement l'appareil et le protocole de traitement".

Dans le même document, le professeur Markov énumère les paramètres qu'il juge nécessaires "pour la caractérisation du dispositif et de l'étude/essai clinique"En conséquence, nous avons cherché à obtenir des données sur ces paramètres auprès de certains fabricants :

•    Type de champ
• Fréquence
• Forme de l'impulsion
• Intensité ou induction
• Gradient (dB/dt)
• Vecteur (dB/dx)
• Composant (électrique ou magnétique)
• Profondeur de pénétration
• Localisation
• Temps d'exposition (durée de la session)

Les réponses que nous avons reçues de certaines entreprises auprès desquelles nous avons demandé des informations suggèrent un manque de connaissance ou une volonté insuffisante de transparence.

Un représentant a exprimé sa gratitude pour la rédaction d'un article, mais a ajouté : "...nous ne savons pas comment fournir les données dont vous avez besoin." Un autre a dit : "Il s'agit d'informations exclusives et j'ai signé un accord de non-divulgation. Je ne peux donc pas vous fournir de spécifications techniques.". On n'a pas pu, ou pas voulu, fournir de données techniques, en espérant que le texte suivant suffirait : "[notre appareil]". émet ses propres fréquences de résonance qui créent un champ." Un autre a déclaré qu'il aimerait fournir des réponses sur l'appareil de son entreprise. "...mais ces réponses n'entrent pas vraiment dans les catégories que vous demandez."

Les conséquences d'une mauvaise autorégulation de l'industrie ne sont pas bonnes pour la santé naturelle

Tout appareil de médecine des fréquences possède cinq propriétés fondamentales que vous devriez pouvoir connaître dès le départ, avant de l'utiliser.

Tout d'abordL'appareil est-il capable de mesurer tout ou partie du biochamp (corps énergétique) du corps ? Première partie) et, dans l'affirmative, quelles sont les mesures prélevées sur les différentes parties du corps ?

Deuxièmementémet-il ou délivre-t-il des fréquences au corps ? Dans l'affirmative, quels sont les paramètres importants de ces signaux ?

TroisièmementEst-ce qu'il contient des algorithmes qui modifient les fréquences qu'il délivre en fonction de ce qu'il a mesuré ? En d'autres termes, utilise-t-il une sorte de système de rétroaction biologique et, dans l'affirmative, existe-t-il des détails à ce sujet ?  

QuatrièmementQuelles sont les spécifications qui fournissent des informations sur la qualité des composants de l'appareil qui reçoivent et émettent des signaux électriques, électromagnétiques ou acoustiques et, le cas échéant, par quels composants ces signaux sont-ils transmis (par exemple, câbles) ou convertis (par exemple, convertisseur numérique-analogique) ?  

Cinquièmement et enfin, l'entreprise peut-elle fournir des instructions sur l'utilisation recommandée (y compris la durée d'exposition), ainsi que des preuves que le dispositif est sûr, que des personnes ont bénéficié de son utilisation ? Dans l'affirmative, ces données sont-elles plausibles et de qualité suffisante ?

Comme les dispositifs à base de fréquences représentent un secteur industriel émergent, les spécifications technologiques varient à la fois en termes de type et d'unité de mesure. Si le dispositif émet un rayonnement électromagnétique dans l'espoir de moduler la fonction cellulaire ou tissulaire, il est important que l'utilisateur ou le praticien puisse accéder facilement aux informations sur les gammes de fréquences, les densités de flux magnétique et la dosimétrie (quelle quantité de quel type de rayonnement est délivrée à l'organisme). Compte tenu de la complexité de certains dispositifs, ces données devront souvent être fournies sous forme de fourchettes, plutôt que sous forme de chiffres discrets. 

Pour de nombreuses entreprises, cela peut sembler beaucoup demander, mais achèteriez-vous dans votre supermarché local un produit alimentaire transformé qui choisirait de ne pas spécifier les ingrédients utilisés pour sa fabrication ? Achèteriez-vous un médicament sans étiquette ? Achèteriez-vous une voiture dont les performances ou l'efficacité ne sont pas précisées ?

Nous avons le sentiment que si les fabricants de dispositifs de fréquence dans leur ensemble n'améliorent pas leur jeu et ne mettent pas davantage d'informations dans le domaine public dans le cadre de leurs responsabilités en tant qu'industrie autoréglementée, ils seront contraints, par le biais du processus politique qui est généralement ambivalent à l'égard des approches non pharmaceutiques, de devenir réglementés au fil du temps.

Comme nous l'avons vu par le passé dans le domaine des compléments alimentaires et d'autres modalités naturelles, c'est rarement une bonne chose, que ce soit pour la santé naturelle ou pour le bien-être des personnes. Les résultats courants de la réglementation gouvernementale sont : la limitation du choix, l'élimination des acteurs les plus innovants et les plus petits, et le traitement préférentiel de ceux qui ont les poches les plus profondes et qui se conforment à la ligne dominante.   

Un domaine particulièrement vulnérable est celui des nombreux dispositifs de CEMP (Fig. 4) dans le domaine du bien-être qui n'ont pas encore été enregistrés comme dispositifs médicaux par une autorité de régulation telle que la FDA américaine, la MHRA britannique ou leurs équivalents.

Comment fonctionnent les dispositifs à base de fréquences ?

Parlons d'abord des mesures. Vous pouvez mesurer le biochamp humain dans de nombreuses dimensions, échelles et résolutions, de la même manière que vous mesurez ou évaluez tout autre système complexe, qu'il s'agisse, par exemple, de notre planète, d'un lac ou d'un verger de pommiers.

Parfois, vous voulez une vue générale, parfois vous voulez vous rapprocher ou plonger en profondeur. Parfois, vous disposez de systèmes qui vous offrent une très haute résolution, d'autres fois, la résolution avec laquelle vous pouvez jouer est plus générale, voire floue. Parfois même, le signal est tellement faible et flou que vous n'êtes pas sûr de pouvoir distinguer ce que vous regardez des fréquences de fond d'origine naturelle et technologique.

Il se peut que vous ayez affaire à un équipement ou à des composants présentant des niveaux de résolution extraordinaires, comme lorsque vous utilisez un objectif macro sur un appareil photo qui vous permet d'agrandir l'œil d'une araignée de manière à ce qu'il remplisse l'écran de votre ordinateur. Mais si vous utilisez un télescope à partir d'un satellite pour observer le champ dans lequel vous avez photographié l'araignée, les choses sont très différentes. Ces différences de perspectives et de capacités de résolution font partie intégrante des différents systèmes qui tentent de mesurer le biochamp.

Mais tout comme lorsque vous achetez votre appareil photo, l'acheteur potentiel d'un dispositif à base de fréquences devrait pouvoir accéder facilement aux détails concernant les spécifications et les capacités de la technologie. Actuellement, ce n'est pas toujours le cas dans ce secteur.

Il convient également de rappeler que, même si vous avez affaire à un système très sensible et à haute résolution capable de mesurer des zones spécifiques du corps, les mesures ne se traduisent pas nécessairement directement par la physiologie ou la pathologie à laquelle nous sommes habitués lorsque nous examinons le corps physique et les processus physiologiques et biochimiques sous-jacents qui fonctionnent en son sein. Bien que les mécanismes précis doivent encore être élucidés ou faire l'objet d'un consensus, cela est probablement dû au fait que le système énergétique non biochimique du corps - le biochamp - contrôle en fait les autres processus et opère dans le domaine de la biologie quantique, et non dans celui de la biologie newtonienne. D'un autre point de vue, le biochamp est probablement le contrôleur principal du système biologique, la matrice d'information invisible qui se superpose, à la fois à travers et au-dessus de tous les êtres vivants.      

Certains appareils sont limités aux basses fréquences (inférieures à 100 Hz, par exemple), certains fabricants affirmant que c'est parce que ce sont celles avec lesquelles le corps fonctionne et qu'elles n'interfèrent pas avec les radiofréquences utilisées dans les systèmes de communication, qui sont connues pour être nocives.

Au fur et à mesure que la science progresse, il semble que ces points de vue soient de moins en moins valables, car les différentes parties de notre corps émanent une gamme incroyablement large de fréquences, depuis les très basses fréquences dans la gamme des moins de 100 Hz, en passant par les kilohertz (KHz), les gigahertz (GHz), les térahertz (THz) et même jusqu'à la gamme des picohertz (PHz), et sans doute au-delà. Ce phénomène est bien illustré dans la figure 6, tirée de Kučera & Havelka (2012).

Figure 6. Oscillations mécaniques spontanées (passives et actives) dans différentes parties du corps humain dans le spectre des fréquences. Source: Kučera & Havelka (2012).

Même les émissions ultrafaibles de biophotons à partir de l'ADN, telles qu'étudiées par Fritz-Albert Popp et ses collaborateurs (voir Première partie) se situent dans le domaine de la lumière ultraviolette à visible (longueur d'onde 200-800 nm).

En fin de compte, la détection ou non des signaux typiquement très faibles sur toute la portée dépend de la sensibilité et de la spécificité des antennes utilisées. Il s'agit en fait d'une caractéristique de performance et d'un domaine qui, selon nous, devrait idéalement être précisé dans les spécifications destinées aux consommateurs. Actuellement, de telles déclarations sont rares sur de nombreux appareils dans le domaine du bien-être.

Lorsqu'il s'agit d'émissions de fréquences, nous ouvrons une boîte de Pandore. La plupart des données de spécification semblent être gardées secrètes afin de protéger la propriété intellectuelle (PI). J'ai néanmoins l'impression que beaucoup plus de choses pourraient être divulguées sans risquer de porter atteinte à la propriété intellectuelle. Par exemple, la divulgation de certaines caractéristiques des fréquences émises, telles que la gamme de fréquences, la gamme de longueurs d'onde et la gamme d'énergie de sortie, signifierait toujours, par exemple, que les détails de la forme d'onde, le schéma des impulsions et les algorithmes qui contrôlent les systèmes de biofeedback resteraient confidentiels. Nous avons été surpris de constater, pour les 23 dispositifs que nous avons évalués sur la base d'informations accessibles au public et d'une demande d'informations complémentaires par courrier électronique, le peu de données disponibles correspondant à la liste de contrôle des paramètres de Markov. Toutefois, il y a eu des exceptions évidentes. Les données que nous avons réussi à compiler sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Tableau. Résumé des informations accessibles au public provenant d'une sélection d'appareils de médecine des fréquences utilisés dans le secteur de la santé et du bien-être (faites défiler vers la droite pour voir le tableau complet).

* Il s'agit de paramètres identifiés par le professeur Marko Markov "pour la caractérisation du dispositif et de l'étude/essai clinique", discuté ci-dessus, et dérivé de Markov M. Electromagn Biol Med, 2015; 34(3): 190-196.

NOTE IMPORTANTE : Nous avons introduit dans le tableau ci-dessus les données que nous avons pu trouver dans le domaine public ou que nous avons reçues à la suite de demandes, dans la mesure de nos possibilités. Ces informations sont données à titre indicatif et peuvent comporter des erreurs ou des omissions. C'est pourquoi nous conseillons vivement à toute personne intéressée par l'un de ces dispositifs de contacter directement le fabricant ou le distributeur pour obtenir de plus amples informations. En cas d'erreur ou d'omission, nous serions également très heureux de recevoir des informations de la part de l'un ou l'autre des fabricants répertoriés afin d'apporter des corrections ou des ajouts.

Ce petit échantillon d'appareils (tableau) montre à l'évidence qu'il existe de grandes différences entre les types d'appareils et les données techniques disponibles à leur sujet. Dans le domaine acoustique et vibroacoustique, les données sont évidemment beaucoup plus simples, et c'est dans le domaine des dispositifs électromagnétiques, à base de plasma et scalaires qui émettent des fréquences électromagnétiques que les données deviennent beaucoup plus pertinentes.

Il est clair que quelques entreprises ont un degré de transparence beaucoup plus élevé que d'autres, les principales étant Vitatec, Rayonex, Bio-Well et Resonant Light Technologies (PERL+ et ProGen3). En revanche, dans d'autres entreprises, les normes de transparence des données ne semblent pas répondre aux attentes. 

Nous sommes préoccupés par les appareils qui sont fortement commercialisés sur la base de témoignages, avec peu de détails techniques. La baguette iTeraCare en est un exemple : le fabricant classe l'appareil (probablement en raison des certifications CE) dans la catégorie des "souffleurs d'air chaud", alors que les détails concernant le rayonnement électromagnétique térahertz prétendument émis ne semblent pas être disponibles dans le domaine public. Les affirmations des distributeurs du réseau multi-niveaux qui vendent ces appareils, y compris à ceux qui sont gravement malades à cause du vaccin C19, varient, certains suggérant que les ondes pénètrent de 20 à 30 cm dans le corps, d'autres de 20 à 30 mm. Il a été difficile de trouver les coordonnées ou le site web du fabricant, qu'il ne faut pas confondre avec la société de marketing de réseau Prife International, qui en est le distributeur exclusif.

D'autres dispositifs, tels que le système d'amélioration de l'énergie (EES), qui repose sur l'énergie scalaire généralement émise par les batteries des écrans d'ordinateur, sont fortement encouragés par des personnes influentes, dont de nombreux médecins intégratifs aux États-Unis. Bien que certains rapports de cas soient inspirants, nous avons été surpris de trouver peu de détails techniques sur la technologie sous-jacente.      

Signaux propres ou sales ?

La lecture des spécifications et des documents commerciaux des fabricants, même s'ils semblent très complets, ne permet pas de connaître tous les aspects des différents appareils.

Prenez, par exemple, la nature de la transmission des signaux reçus par le corps à partir d'une électrode quelconque, la lecture ou l'interprétation de ces signaux dans une sorte d'affichage sur l'appareil, et le renvoi de différents signaux via un algorithme de manière à moduler la réponse du corps dans le but d'améliorer la cohérence et la fonction énergétiques. Après tout, c'est l'objectif principal de nombreux appareils dans le domaine du bien-être.

Vous vous souviendrez que les signaux électromagnétiques (y compris photoniques) émis par le corps sont très (voire "ultra") faibles. Cela ne les rend pas sans importance ; cela les rend probablement plus importants, mais aussi plus susceptibles d'être perturbés par des signaux électromagnétiques créés par l'homme et utilisés (également) à des fins de communication.

Les signaux du corps fonctionnent sur une gamme complète d'harmoniques, des très basses aux très hautes fréquences, comme un orchestre. Tout comme vous ne pouvez entendre qu'une fraction de la gamme complète des sons acoustiques, des harmonies et des harmoniques résultantes produites pendant l'interprétation de la 9e symphonie de Mahler par Karajan et la Philharmonie de Berlin lorsque vous l'écoutez à travers un blaster ghetto, une grande partie de la qualité du signal peut être perdue si le récepteur (électrodes ou antennes) manque de qualité et s'il y a une perte et un bruit excessifs lorsque les signaux voyagent entre le corps et l'appareil lui-même. En revanche, un récepteur très sensible, avec peu de perte de qualité dans la transmission du signal, capable d'une large gamme de fréquences, vous permet d'"écouter" les informations émanant du champ électromagnétique du corps dans toute leur splendeur. Avec toutes les harmoniques en place, même Mahler aurait pu être apaisé s'il avait été en vie pour "entendre" le corps humain.

Dans de nombreux cas, les fabricants utilisent des câbles longs (3 mètres ou plus) pour permettre aux câbles d'atteindre un patient ou un client allongé sur un divan. Mais quelle est la qualité de ces câbles ? Et quelle est la qualité ou la sensibilité des antennes ou des électrodes ? Nous savons que dans certains cas, ces éléments sont excellents, alors que dans d'autres cas, ils semblent moins prioritaires. Comment un praticien ou un utilisateur potentiel peut-il savoir si un fabricant a utilisé les meilleurs capteurs disponibles et des câbles à double ou triple isolation de la plus haute qualité, spécialement conçus pour les très basses tensions, si ces informations ne sont pas rendues publiques ?

Qu'en est-il également des signaux émis par les appareils numériques ? Emettent-ils des signaux numériques progressifs, étrangers aux systèmes naturels antérieurs à l'invention des systèmes de communication numériques ? Ont-ils été convertis au moyen d'un convertisseur numérique-analogique (CNA) ? La conversion s'est-elle déroulée sans perte d'informations essentielles ?

Ne pas trier ces éléments auxiliaires revient à essayer de boire un vin exclusif dans un gobelet Starbucks usagé avec la lie restante. Et si vous utilisez la meilleure technologie pour obtenir des informations et des signaux biologiques de la plus haute qualité possible, il est sans doute logique de le communiquer aux acheteurs potentiels pour qu'ils sachent qu'ils vont boire dans un beau verre de cristal digne de leur biochamp.

Les dispositifs de médecine des fréquences sont-ils efficaces ?

C'est probablement la question la plus difficile à résoudre pour un utilisateur potentiel. Il existe de nombreuses façons différentes de juger si un dispositif fonctionne, dans le sens où il améliore les mécanismes homéostatiques ou de guérison naturels du corps. Voici dix possibilités :

1. Expérience personnelle
2. Le bouche à oreille
3. Témoignage face au public
4. Communication ou approbation d'un leader d'opinion clé ou d'un influenceur
5. La publicité, accompagnée d'allégations, qui peuvent ou non être justifiées
6. Examens par des tiers publiés dans les médias populaires, spécialisés ou scientifiques
7. Études mécanistes réalisées par le fabricant ou un tiers qui démontrent un mécanisme plausible pour un effet biologique bénéfique
8. Essais du fabricant basés sur les résultats ou l'efficacité, "non publiés" (généralement produits sous forme de rapport non révisé par des pairs) ou publiés dans la littérature révisée par des pairs.
9. Essais ou études fondés sur les résultats ou l'efficacité réalisés par un tiers (institution ou entreprise indépendante), "non publiés" ou publiés dans le cadre de l'examen par les pairs.
10. Des preuves cliniques agrégées, c'est-à-dire des preuves de résultats positifs constants en matière de santé associés à l'utilisation du dispositif par plusieurs praticiens et par un nombre beaucoup plus important de patients.

L'un des résultats de notre propre évaluation de ce secteur est qu'il y a beaucoup de marketing intelligent, mais que, pour certains dispositifs, la substance (lire : les données) que nous espérions voir n'était tout simplement pas disponible. C'est beaucoup moins le cas pour les dispositifs qui ont été adoptés par le courant médical dominant (figure 4) et pour d'autres qui ont été enregistrés comme dispositifs médicaux de classe IIa pour des indications spécifiques, tels que les dispositifs de biorésonance de Rayonex et BICOM. En effet, l'enregistrement d'un dispositif exige la preuve de sa sécurité et de son efficacité clinique par le biais d'essais cliniques. Toutefois, cela ne signifie pas que les dispositifs médicaux doivent être homologués. pas Cela ne signifie pas que les dispositifs pour lesquels il existe plus de données sont nécessairement meilleurs, plus efficaces ou même plus sûrs que les dispositifs pour lesquels moins de données sont disponibles. Cela signifie simplement, comme l'indique le Dr Markov dans son document de 2015, qu'il n'est pas possible de procéder à une évaluation significative de la technologie lorsque des données cruciales, par exemple sur des facteurs tels que les gammes de fréquence et d'amplitude, le gradient de champ et la durée des expositions, ont été désignées par les fabricants.  

La question de la transparence des données et de la nécessité ou non de demander un enregistrement est complexe, en partie à cause de la diversité des signaux et des champs avec lesquels les différents dispositifs fonctionnent, et parce que certains dispositifs fonctionnent de manière beaucoup plus holistique que d'autres, sur de nombreux aspects du corps physique et du biochamp. Il est donc beaucoup plus difficile de les faire entrer dans le format carré requis pour l'enregistrement, qui exige un essai clinique axé sur des indications ou des états de santé donnés.

Mais ce n'est pas tout. Certains fabricants ont pour principe de ne pas vouloir divulguer d'informations techniques à une autorité de réglementation, compte tenu de la porte tournante bien connue entre les autorités de réglementation des médicaments/appareils médicaux et les grandes sociétés pharmaceutiques. D'autres considèrent qu'ils ne fabriquent ou ne commercialisent que des dispositifs de bien-être destinés à des personnes en bonne santé qui ne souffrent pas de maladies graves, de sorte que l'enregistrement des dispositifs médicaux n'est pas approprié. D'autres encore préfèrent garder la tête sous le parapet, car ils ne savent que trop bien que les principes de fonctionnement de leurs dispositifs, impliquant le biochamp humain, sont tellement étrangers à tout régulateur imprégné du modèle biochimique, newtonien et cartésien de la médecine, que la recherche d'une approbation réglementaire serait presque certainement infructueuse. En tout cas, jusqu'à ce que les autorités réglementaires soient obligées de rattraper le retard pris par rapport à la science émergente sur les appareils à biochamp.   

Interaction des biochamps humains - invisibles pour la plupart, détectés et mesurés par un nombre rapidement croissant d'appareils à base de fréquences

Que faire ? ..... rien, ou quelque chose ? Nous pensons que le secteur, dans son ensemble, pourrait faire un peu mieux pour diffuser les informations pertinentes au public - pour maintenir le principe bioéthique très important du consentement éclairé, ainsi que pour soutenir la notion, qui est au cœur du travail d'ANH depuis ses débuts il y a plus de 20 ans, de choix éclairé.

Pour certaines entreprises, le fait de moins se fier aux témoignages et aux affirmations publicitaires qui ne peuvent être étayées de manière indépendante serait un bon début. Il en va de même pour les collaborations avec des cliniciens très expérimentés et influents, qui peuvent ensuite communiquer à leurs pairs leurs propres conclusions tirées de rapports de cas ou d'études d'observation. La collaboration avec des scientifiques indépendants afin d'agréger les données cliniques pertinentes pour nous permettre de mieux comprendre les effets dans un contexte scientifique serait un atout considérable.

L'utilisation d'allégations fallacieuses qu'un praticien ou un membre intéressé du public ne peut pas corroborer n'aide personne à long terme, pas même ceux dont les entreprises pourraient bénéficier des gains à court terme que de telles allégations peuvent apporter. Elles donnent simplement aux autorités de réglementation - même à celles qui ne sont pas gouvernementales et qui sont autoproclamées, comme l'Advertising Standards Authority du Royaume-Uni - une raison d'aiguiser leurs couteaux, comme le montre le présent avis, qui comprend deux décisions négatives sur les allégations de commercialisation de la thérapie par biorésonance.

Il ne fait aucun doute qu'une grande partie de cette transition se fera avec le temps, au fur et à mesure que le secteur mûrira. Les limites de ce qui existe, dans le domaine public, ne sont dans une large mesure qu'un symptôme de la jeunesse de ce secteur rapidement émergent. Tout cela est d'autant plus confus que les principes sur lesquels reposent les dispositifs de biochamp sont étrangers à beaucoup de gens, en particulier en dehors des pays germanophones qui ont été le principal foyer de recherche et de développement jusqu'à présent.

La question de savoir si la médecine des fréquences est efficace n'est pas très différente de celle de savoir si la médecine naturelle - ou même pharmaceutique - est efficace. Bien sûr que c'est le cas ! Mais cela ne veut pas dire qu'elle fonctionne chez tout le monde, tout le temps ! Cela dépend de nombreux facteurs, notamment des appareils, des éléments de la santé humaine que vous considérez, des conditions dans lesquelles ils sont utilisés, de la personne concernée et du moment.

Quelques bonnes nouvelles ! D'une manière générale, il n'est pas difficile de trouver de nombreuses preuves d'effets positifs et bénéfiques, en l'absence de tout problème de sécurité. Mais le fait que certains dispositifs se soient avérés efficaces pour certaines pathologies et certaines personnes ne signifie pas que cette affirmation puisse être brandie pour tous ces dispositifs, y compris ceux qui n'ont pas fait l'objet d'un processus d'évaluation plus scientifique. Imaginez la réaction du public si les entreprises pharmaceutiques s'appuyaient sur les études de recherche sur les monacolines naturelles de la levure de riz rouge pour vendre leurs médicaments à base de statines ! (Ouch - bien sûr, certains le font !)

OK - vous voulez maintenant des détails. Comme les domaines sont très vastes, je voudrais vous indiquer trois revues utiles qui renvoient à de nombreuses études de recherche fructueuses et clarifient le potentiel des dispositifs basés sur les fréquences. Il s'agit des ouvrages suivants :

• L'électrothérapie sur le web
• Muehsam et al. "An Overview of Biofield Devices" (Aperçu des dispositifs de biochamp) Global Adv Health Med 2015 ; 4 (suppl) : 42-51
• La magnétothérapie du XXIe siècle Electromagn Biol Med, 2015; 34(3): 190-196.

Malgré l'image parfois parcellaire des informations actuellement disponibles dans le domaine public, lorsque l'on examine l'ensemble des informations et des données disponibles et que l'on considère les forces auxquelles ce secteur est confronté compte tenu de l'agenda monopolistique de Big Pharma, je ne doute pas un seul instant de la prédiction d'Einstein selon laquelle "[l]es médicaments ne sont pas des produits de consommation".La médecine du futur sera la médecine des fréquences".

Une chose est sûre, le secteur est en pleine croissance. Cette tendance va de pair avec un problème de plus en plus largement reconnu : les Les concepts biochimiques, moléculaires, génétiques et newtoniens-cartésiens qui prévalent dans la médecine allopathique dominante sont tout simplement trop limités pour fournir des soins de santé cohérents et de haute qualité.

De plus, un nombre croissant de personnes s'ouvrent à l'idée que l'énergie électromagnétique, les fréquences et les résonances sont - comme nous l'avons expliqué dans le document Première partie - essentiels à la vie. Plus d'intérêt se traduit par plus d'expériences, ce qui signifie plus d'appareils vendus, ce qui conduit à son tour à plus de recherche. Ainsi, chaque année, la base de données probantes, en particulier celles issues de la pratique clinique, si importante, s'élargit.

Il y a une autre raison essentielle à l'intérêt croissant pour les appareils basés sur les fréquences. Comme notre corps est de plus en plus déformé par les champs électromagnétiques créés par l'homme, il devient de plus en plus important de le rendre cohérent grâce à l'utilisation de champs électromagnétiques spécifiques.

Conclusions

En tant que scientifique indépendant, j'ai eu du mal à étudier les données et informations publiques utilisées pour commercialiser les dispositifs à base de fréquences. Cela dit, mon enthousiasme quant au potentiel du secteur de la médecine des fréquences à devenir central non seulement dans le domaine du diagnostic, mais aussi dans celui du traitement (tant préventif que curatif), n'a pas été le moins du monde refroidi. Je ne doute pas que cela se produira, car, comme beaucoup, je reconnais pleinement que les fréquences et l'électromagnétisme constituent la prochaine frontière majeure de la médecine - parce qu'ils sont si fondamentaux pour tous les processus biologiques.

Ce dont je suis moins sûr, en revanche, c'est du temps qu'il faudra pour qu'elle soit universellement acceptée. À mon avis, cela dépendra beaucoup de l'investissement des leaders technologiques dans la démonstration des avantages et de la sécurité, de l'engagement en faveur de la transparence et du degré de soin et de responsabilité dans la communication des informations et des connaissances aux professions de santé et au reste du monde.

Cela signifie également qu'il faut naviguer dans le marécage réglementaire qui a été créé au cours des 70 dernières années par les autorités de réglementation des médicaments qui ont mis en place un système qui fonctionne bien pour leurs patrons et qui a été délibérément orchestré pour exclure, ou fermer, la concurrence qui pourrait avoir un impact négatif sur les résultats financiers de Big Pharma ou de Big Devices (est-ce que je viens d'inventer un nouveau terme ?).

L'industrie de la nutrition et des compléments alimentaires en est un bon exemple, puisqu'elle est à couteaux tirés avec les autorités de réglementation depuis des décennies. Mais la science utilisée pour défendre la nutrition est encore largement basée sur le modèle biochimique de la physiologie - et ignore encore les composants électromagnétiques, les résonances et les signaux quantiques qui se produisent lorsque les aliments et les nutriments interagissent avec le corps physique et énergétique. 

Comme pour tout nouveau secteur industriel, une autorégulation responsable est le meilleur moyen d'éviter le genre d'événements, aussi insignifiants soient-ils, que les régulateurs se feront un plaisir d'utiliser pour anéantir la nouvelle concurrence. L'excès de zèle et les mesures tout à fait inutiles prises par la FDA et les régulateurs de l'UE pour mettre un genou à terre au secteur du cannabidiol (CBD), qui connaît une expansion rapide, en sont l'illustration.

Notre appel

En tant qu'alliance d'intérêts dans le domaine de la santé naturelle, dont la mission première est de bénéficier aux personnes et de préserver notre droit à la santé naturelle, nous souhaitons travailler avec un groupe d'acteurs de premier plan dans le secteur de la médecine de fréquence afin de faciliter la mise en place d'un cadre pour le développement responsable et durable du secteur.

Nous invitons les scientifiques, les chercheurs et les représentants d'entreprises du secteur de la médecine des fréquences ou des technologies du bien-être à nous contacter à l'adresse suivante [email protected] s'ils sont intéressés par la co-création d'un cadre pour cette nouvelle frontière incroyable et passionnante de la médecine et du bien-être.

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