Ne rien faire et céder la souveraineté sanitaire à l'OMS

20 septembre 2023

Date : 20 septembre 2023

Sections du contenu

  • Où en sommes-nous aujourd'hui ?
  • L'aisance des aînés
  • Quelle est la prochaine étape ?   
  • Dites non à l'autosatisfaction

Par Paraschiva Florescu, facilitateur de mission, et Rob Verkerk PhD, fondateur, Alliance for Natural Health ; directeur exécutif et scientifique, ANH Intl et USA

À la suite de la crise des covidés, il semble que beaucoup aient l'impression que les choses reviennent à une sorte de normalité pré-covidique. Loin de là. Alors que nos esprits sont abreuvés d'informations, de publicités et de catastrophes hypnotiques, les griffes acérées d'un monstre totalitaire en pleine expansion s'emparent de nos libertés, l'une après l'autre. Notre liberté de parler librement, de se déplacer librement et de choisir librement. Des libertés qui sont des conditions préalables à la souveraineté individuelle et nationale, des concepts que nos maîtres mondiaux nous incitent à ignorer.

Vous souvenez-vous du menaçant traité sur les pandémies que prépare l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que des amendements au Règlement sanitaire international (RSI) dont nous avons parlé ici il y a quelques mois ? Peut-être pensiez-vous que tout cela n'était qu'un mauvais rêve, aujourd'hui oublié ? Malheureusement, c'est la vraie vie, et elle implique l'incarnation d'un nouveau traité international, avec tous les amendements qui y sont associés, qui se rapproche de plus en plus de la ligne d'arrivée. Cette ligne sera franchie lorsque le projet d'accord sera présenté pour approbation à l'Assemblée mondiale de la santé en mai 2024. Si ce projet est adopté (ce que la plupart des experts considèrent comme très probable), il s'agira d'un moment historique où le contrôle ultime de nos souverainetés corporelles et nationales sera cédé à une organisation internationale à but non lucratif basée en Suisse, appelée l'Organisation mondiale de la santé.

Où en sommes-nous aujourd'hui ?

À l'heure où nous écrivons ces lignes, l'Organisation des Nations unies (ONU) organise une réunion de haut niveau sur la prévention, la préparation et l'intervention en cas de pandémie (PPPR), au cours de laquelle des représentants de différents pays signeront et approuveront une déclaration (que vous pouvez lire dans son intégralité ici). Il s'agit d'une procédure "silencieuse", ce qui signifie que les États qui ne répondent pas seront automatiquement considérés comme soutenant la déclaration.

Onze pays, dont la Bolivie, la Russie, l'Iran, la Syrie, le Venezuela et le Zimbabwe, se sont formellement opposés à la déclaration, rompant le silence dans une lettre adressée au président des Nations unies. La lettre fait état des préoccupations de ces nations quant à "la manière inacceptable dont cette situation s'est déroulée, en contradiction flagrante avec l'esprit du multilatéralisme et l'objectif global de ne laisser personne de côté".

Les principaux objectifs de la déclaration, dissimulés sous ce que David Bell, ancien médecin et scientifique de l'OMS, décrit comme treize pages de "mots déclencheurs, de slogans et de thèmes de propagande", sont, comme vous l'avez peut-être deviné, de soutenir les amendements proposés au RSI et au traité. Il y a aussi la petite question d'une humble demande de $10 milliards de dollars supplémentaires par an, que l'on prétend être un complément nécessaire pour soutenir le Fonds de lutte contre les pandémies.

Larry Gostin, directeur du Centre collaborateur de l'OMS à Georgetown, qui joue un rôle clé dans ces négociations, s'inquiète du fait que le Fonds de lutte contre la pandémie est bien en deçà de son objectif de financement et qu'il n'y a pas de plans concrets pour un financement durable et "ample". Malgré cette pauvreté apparente qui semble avoir frappé l'OMS, les choses continuent à se dérouler comme prévu.

Pendant ce temps, l'OMS travaille sur le Réseau mondial de certification numérique en santé (GDHCN), inspiré du système de certificat numérique COVID de l'Union européenne (EU DCC), qui a déjà été adopté par tous les États membres de l'UE et 51 pays non membres de l'UE. Le GDHCN nous rapproche de la mise en œuvre d'un système de contrôle mondial, comme le prévoient le RSI et le traité sur les pandémies. Si vous pensiez que l'OMS attend notre approbation sans rien faire, détrompez-vous. Nous apprécions à sa juste valeur le fait que tout se déroule rapidement et sans heurts en vue de la mise en œuvre. La majorité des deux tiers requise pour l'approbation semble être acquise.

L'aisance des aînés

Divers dirigeants du monde entier, y compris des membres du groupe The Elders, présenté comme un groupe indépendant de dirigeants mondiaux, remuent le couteau dans la plaie en ce qui concerne l'aptitude de l'OMS à diriger une réponse mondiale en cas de pandémie. Ils prônent plutôt la création d'un Conseil mondial des menaces sous la forme d'un comité permanent des Nations unies, au sein duquel l'OMS resterait le chef de file en matière de santé, les Nations unies apportant "un soutien politique de haut niveau [...] car les causes et les conséquences des pandémies dépassent largement le cadre du secteur de la santé".

Quelle est la prochaine étape ?   

Voici une brève chronologie des négociations les plus récentes et de la date des prochaines :

  • Du 4 au 6 septembre 2023 : le groupe de rédaction de l'organe intergouvernemental de négociation (OIN) a tenu des discussions et des réunions informelles sur l'avancement de l'accord sur la pandémie. L'OIN doit élaborer un nouveau "texte de négociation" du traité sur la pandémie d'ici le 30 octobre.
  • Du 6 au 10 novembre 2023 et du 4 au 6 décembre 2023 : 7ème réunion de l'INB, qui comprendra une discussion sur le nouveau texte.

Dites non à l'autosatisfaction

Le silence est en effet rompu, avec les récentes auditions qui ont eu lieu au Parlement européen à Strasbourg, où des témoins experts, dont le médecin américain Peter McCullough et le psychologue belge Mattias Desmet, auteur de "The Psychology of Totalitarianism", ont discuté des mécanismes constitutionnels qui sous-tendent la quête de pouvoir de l'OMS et des implications des nouvelles règles proposées sur la santé et la démocratie. Aux États-Unis, plus de 50 membres du Congrès soutiennent la proposition de loi sur le retrait de l'OMS, qui remet en cause l'autorité de l'organisation.

Bien que le traité sur les pandémies et les amendements au RSI soient encore sur un terrain glissant, il existe une majorité silencieuse de pays susceptibles de donner l'impression d'un soutien unanime aux quelque 300 amendements au RSI.

Il en ressort que les nations dans lesquelles nous vivons ne doivent pas devenir des spectateurs passifs et permettre la dissolution complète de nos libertés et de notre souveraineté aux mains de régimes totalitaires. Actuellement, 11 nations ont décidé d'être des spectateurs actifs et ne sont pas prêtes à accepter silencieusement la transition vers une gouvernance mondiale de la santé lors d'une future pandémie ou même lors de la menace d'une pandémie ou d'une autre soi-disant "urgence sanitaire internationale". Nous avons besoin que d'autres dirigeants de nations rejoignent ce petit groupe d'opposants prêts à s'opposer à la gouvernance mondiale. Nous devons continuer à nous élever contre cette prise de pouvoir et participer, en tant qu'individus et collectivement, à la protection de notre droit à l'autonomie en matière de santé, l'un des principes fondamentaux de l'éthique médicale et de la démocratie.

 

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